Recrutement d’étudiants
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Offre d’emploi d’ingénieur de recherche en CDD (18 mois)
Développement de bancs expérimentaux et d’électroniques de contrôle/commande pour microanalyseurs d’aérosols
Laboratoire d’accueil : Laboratoire ESYCOM, ESIEE Paris
L’équipe « Micro capteurs » de l’ESIEE Paris appartient au laboratoire ESYCOM UMR9007 (Laboratoire d’Electronique, Systèmes de Communications et Microsystèmes). Les activités de l’équipe sont focalisées depuis des années sur le développement de nouvelles technologies et de micro capteurs pour l’amélioration du diagnostic médical et pour des applications environnementales. L‘ESIEE Paris et le laboratoire ont intégré l’I-SITE Future, dont les activités sont centrées sur la thématique de « la ville durable et sobre ». De plus, l’équipe ESIEE a une large expérience dans la fabrication des MEMS (Micro Electrical Mechanical Systems) et des microdispositifs en s’appuyant sur les moyens technologiques de la salle blanche de l’ESIEE.
Contexte :
Dans le cadre du projet de maturation PMCapt, financée par la SATT Erganeo en collaboration avec le laboratoire CERTES et le CSTB, nous recrutons un ingénieur de recherche.
Les particules fines en suspension dans l’air représentent un risque sanitaire important ayant un effet direct sur la diminution de l’espérance de vie. En conséquence, des réglementations ont été mises en place en Europe et dans le monde pour surveiller de la qualité de l’air afin de contrôler la pollution atmosphérique aux particules. Les appareils de mesure de l’air extérieur sont certifiés pour démontrer leur conformité aux normes en vigueur dans de nombreux pays. Les systèmes actuels de mesure de la contamination de l’air par des particules, conformes aux normes Européennes, présentent cependant plusieurs inconvénients. En particulier, ils ne permettent pas une surveillance in-situ en temps réel.
L’objectif de ce projet est de développer des micro-instruments performants, intégrant des dispositifs filtrants miniatures pour trier les particules en gamme de taille et des MEMS (Micro Electro Mechanical System) pour mesurer leurs masses, afin de contrôler, en temps réel, la contamination de l’air en aérosols. Ce projet est développé dans le cadre d’un consortium de coopération pluridisciplinaire entre trois laboratoires de recherche : le CSTB (Centre Scientifique et Technique du Bâtiment), le CERTES (Centre d’Etudes et de Recherche en Thermique, Environnement et Systèmes) et l’ESYCOM. Ce projet s’inscrit dans la continuité de recherches menées par ce consortium depuis une dizaine d’années et ayant abouti à la preuve de concept de la collecte sur microbalance et de la mesure d’un dépôt de masse d’aérosol. L’objectif de ce projet est de monter le niveau de maturation de la technologie pour atteindre le stade de prototype opérationnel testé en environnement contrôlé. Les microanalyseurs ainsi développés permettront de faire de la mesure réglementaire, in situ et en temps réel, de particules fines en air extérieur.
Travail à réaliser :
Dans le cadre du projet, l’ingénieur de recherche recruté sera en charge :
- du développement de bancs expérimentaux pour la caractérisation des micro-dispositifs réalisés en laboratoire et en environnement contrôlé
- du l’intégration de l’électronique de commande et d’acquisition du micro-analyseur et du système de régénération.
L’ingénieur de recherche recruté participera aussi aux tests et caractérisation des dispositifs ainsi qu’aux campagnes de mesure.
Profil recherché :
- Doctorat en Microtechnologies ou en électronique
- Formation en microsystèmes et Microtechnologies
- Compétences en électronique des capteurs et en développement expérimental
Salaire : 2500 net
Durée : 18 mois
Contact : emmanuelle.algre@esiee.fr
Master 2 – Année 2023-2024
– Sujet de Stage –
Mise en place et caractérisations physiques et biologiques de matériaux de constructions biosourcés à base de fibres naturelles
Etablissement recruteur
Le stage se déroulera dans le cadre d’une collaboration entre les laboratoires CERTES et LEESU de l’UPEC. Le laboratoire CERTES est situé sur deux sites : Sénart (77) et Créteil (94). Le Laboratoire Eau Environnement et Systèmes Urbains (LEESU) est un laboratoire pluridisciplinaire en sciences de l’environnement qui est également présent sur plusieurs sites. Ceux concernés par le stage seront principalement celui de Sénart (77), dans les locaux de l’IUT Sénart-Fontainebleau, et celui de Créteil (94), dans la Maison des Sciences de l’Environnement. Des déplacements sont donc à prévoir entre ces différents sites. La rémunération sera fixée au taux horaire en vigueur. Une convention de stage sera signée, avec un début du stage prévu au premier trimestre 2024 et se terminant fin juillet 2024.
Description
Le secteur de la construction est de loin le plus grand émetteur de gaz à effet de serre, responsable de presque 40 % des émissions mondiales. Afin de lutter contre le changement climatique en réduisant les émissions de gaz à effet de serre, les matériaux biosourcés pour l’habitat sont de plus en plus mis en avant. Ils représentent un réel espoir de décarbonation puisque leur utilisation pourrait conduire à des réductions cumulées d’émissions dans le secteur allant jusqu’à 40 % d’ici 2060 dans de nombreuses régions [1]. Ce projet se structure en deux parties.
1)
Premièrement, en proposant une étude de faisabilité de l’utilisation d’une nouvelle fibre naturelle jusqu’alors absente des matériaux de construction. Une entreprise privée a développé une filière de valorisation de cette fibre. L’UPEC a signé un accord de confidentialité au printemps 2023 avec cette entreprise en vue de démarrer une collaboration. Des études préliminaires de caractérisation thermique de ces nouveaux matériaux biosourcés pour l’habitat seront menées sur la fibre seule puis sur la fibre en tant que renfort dans des matériaux de construction. Ces études thermiques seront menées en fonction de la température et de l’humidité, afin d’optimiser les propriétés hygrothermiques de ces matériaux.
2)
Deuxièmement, en proposant une étude – généralement absente sur les matériaux de construction – basée sur le développement fongique et bactérien dans ces matériaux. Les champignons, moisissures et autres micro-organismes peuvent proliférer dans les matériaux de construction [2], et notamment les matériaux biosourcés, ce qui peut entraîner une détérioration de la qualité du matériau et de ces propriétés thermiques. De plus, lors de leur développement, les microorganismes peuvent relarguer des composés nocifs comme des spores, des toxines ou encore des composés organiques volatils, provoquant alors des risques pour la santé des occupants (irritation, asthme, allergie voire infection) [3]. Afin de mieux connaître la sensibilité de ces matériaux biosourcés aux risques microbiens, ce volet explorera les effets du développement fongiques dans ces matériaux et examinera les moyens de les comprendre, les prévenir, les atténuer. Ainsi des premières études seront menées pour déterminer les conditions environnementales associées au développement fongique en se basant par des observations par microscopie et des quantifications par culture.
Les matériaux biosourcés seront préparés puis caractérisés d’un point de vue thermique selon les normes en vigueurs. Les propriétés hygrothermiques, notamment sorption/désorption, perméabilité à la vapeur, perméabilité à l’eau, seront investiguées en parallèle des propriétés thermiques à différentes humidités relatives. Concernant la partie en microbiologie, des essais de prolifération microbienne seront lancés dès que les matériaux de constructions seront prêts. Différentes conditions environnementales (% HR, T°C) seront évaluées avec une fréquence d’un point d’observation / dénombrement des échantillons par semaine. Les essais de prolifération étant dépendant de la sensibilité du matériau à la prolifération microbienne, ils pourront être étendus sur une durée de 4 à 8 semaines pour chaque condition. Les manipulations seront donc réalisées à fréquence fixe, entre deux périodes d’incubation, tout au long du stage.
Profil
La personne candidatant aura des connaissances en génie civil et/ou science des matériaux. Des connaissances en biologie sont un plus. Une formation en microbiologie sera réalisée au début du stage. Le/la stagiaire sera sensible aux problématiques environnementales. Il/elle devra faire preuve de curiosité, rigueur, d’autonomie, d’un esprit de synthèse et de qualités rédactionnelles et être capable de lire des documents (normes, articles) parfois en anglais.
Date limite de candidature : 03 février 2024.
Contact : nicolas.dujardin@u-pec.fr et alexis.simon@u-pec.fr